Comment s'améliorer à 40k

J'ai trouvé cette perle sur le WarFo (c'est suffisamment rare pour être signalé), je l'ai adapté et y ai ajouté plusieurs réflexions personnelles.

La base a été écrite, puis traduite par un joueur AOS, un certain Darren Watson, un ponte d'AOS anglais.

 

Comment s’améliorer à Warhammer 40k

 

Conseils pour améliorer votre taux de victoires 40k.

Il est difficile de donner des conseils sur la façon de jouer au jeu, au-delà des idées générales, en particulier si vous ne connaissez pas la manière dont la personne qui demande aime jouer et quel est son groupe de méta-jeux local.

Il y a tellement de façons d'aborder une situation donnée et je ne pense pas qu'il serait bénéfique ni même possible de toutes les couvrir en un seul article. J'aimerais donc parler de ce que vous pouvez faire pour améliorer votre taux de victoire sans que cela n'ait rien à voir avec le jeu en lui-même.

La meilleure façon de vous guider est de parler de l’importance de la pratique, de connaître votre armée, de connaître votre adversaire et bien entendu l'ensemble des codex/règles/suppléments édités. Mais cela est une chose connue et a déjà été discuté maintes et maintes fois. Je vais donc me concentrer sur certains des aspects moins débattus sur la manière d’aborder le jeu.

* Avertissements *

La plupart de tout ce que je vais vous dire, je l’ai fait moi-même de nombreuses années. Je pratique le wargame depuis l'âge de 12 ans (24ans de pratique donc, encore que les débuts ne compte pas vraiment), la plupart du temps en tant que wargamer très immature. "Inutile de vieillir si tu ne deviens pas plus sage, Fils". Bravo papa, j’ai fini par comprendre.

Je couvre un sujet très vaste, dans le but d'aider le novice ou le joueur en difficulté, mais j'espère qu'il y aura quelque chose de pertinent pour chaque joueur, indépendamment de son niveau.

 

État d'esprit

 

Je crois fermement que les jeux sont gagnés ou perdus 9 fois sur 10 dans votre tête. J'ai entendu la remarque suivante lors de beaucoup de tournoi auquel j'ai participé depuis que j'ai eu un minimum de succès avec différentes armées. Il y a aussi un facteur important est "l'aura" du joueur. Un joueur connu et reconnu comme "top joueur" aura tendance à intimidé son adversaire rien qu'avec son background.

 

"Je ne pense pas pouvoir gagner ça."

Pour emprunter une citation de formation en vente « Si vous pensez que vous pouvez ou ne pouvez pas, vous avez raison. »

En commençant par vous mettre ça en tête et même pire, en le disant à votre adversaire, c'est la mort de vos chances. Une chose que j’ai apprise en jouant sur les tables ou à proximité est que tout peut arriver à 40k. Alors, commencez à espérer les meilleurs résultats, ils pourraient bien se réaliser.

Si vous commencez par vous attendre à perdre, la première fois que vous vous retrouvez dans une mauvaise passe, vous aurez plus de chances de vous dire «je savais que cela arriverait » et moins de penser « comment vais-je améliorer cette situation ?  Quelles sont mes solutions pour m’en sortir ? » Comprendre vos" Solutions "est très important et pour ce faire, vous devez avoir les idées claires. Être négatif sur vos chances dès le départ et ensuite confirmer ces craintes (de votre point de vue) vous stressera. Lorsque vous êtes stressé, votre esprit perd toutes ses capacités.

Un bon joueur essaiera de vous faire prendre le plus de décisions difficiles possible. Plus vous forcerez l'adversaire à prendre des décisions, plus le risque d'erreur sera grand. Vous jouez le jeu de l’adversaire si vous vous stressez inutilement vous-même. Ne le faite pas ! Commencez positif, restez positif. Dans le monde compétitif, ça se traduit par la phrase "ne rien lâcher", se battre même pour sauver 1 point sur une partie.

 

Parader

 

Lorsque vous vous approchez de la table pour saluer votre adversaire, que ce soit quelqu'un que vous n'avez jamais rencontré ou dont vous n'aviez jamais entendu parler avant ou bien les grands noms de 40k, roulez des mécaniques, imposez-vous comme un adversaire qui ne lâchera rien.

Gardez la tête haute, souriez. Ne tombez pas dans les familiarités ou dans la contemplation (chapitre précédent "l'aura"). "Salut Marcel, je suis Gérard" avec une main tendue suffira.

Le jeu commence à partir de cette salutation, croyez-moi. Ne faites rien pour donner du courage à votre adversaire. Faites tout pour vous en donner. L'utilisation de noms de famille signalera que vous avez déjà entendu parler de cette personne. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai des gens qui me demandent si je suis LE joueur XY. Intérieurement, je me frotte les mains, mon ego a été flatté, mais surtout, je sais qu'il part déjà perdant! Je serai plus détendu, ce qui me permettra de prendre de meilleures décisions. Une autre raison de ne pas dire des choses du genre « Je ne pense pas pouvoir gagner contre ta liste », et le fait que cela améliorera la confiance de votre adversaire. Il prendra de ce fait l'ascendant psychologique avant même le début de la partie. A ce propos, il est nécessaire de voir le contre-exemple, bien plus compliqué et demandant une connaissance pointue du méta, où cette même phrase peu a contrario être bénéfique. En mettant l'adversaire en confiance maximale, il va jouer de manière bien plus détendue et en sachant la partie pliée risquera fortement de commettre des erreurs (oubli) en raison de la facilité affichée sur le papier de la future partie. Et vous permettra de retourner la partie ou du moins de le mettre en difficulté. Cet exemple n'est pas toujours vérifiable et demande de votre part une maitrise complète du jeu, il n'est pas inné et ne se vérifiera pas toujours.

Vous n’avez jamais joué l'armée de votre adversaire avant ? Vous utilisé seulement votre armée pour la première fois aujourd’hui ? Ne le dites pas à voix haute ! Devinez ce que votre adversaire entend: "J'essaie de trouver des excuses pour expliquer pourquoi je suis sur le point de perdre". De ce fait l'ascendant psychologique est fait. Vous ne faite qu’aider votre adversaire. Conservez cela pour la fin de la partie, où il ne peut nuire à vos chances.

J'ai joué souvent joué contre des personnes qui avant même la partie m'expliquaient qu'ils jouaient pour la première fois telle ou telle armée, qu'ils faisaient leur premier tournoi, que jouer contre moi était peine perdu, etc.. Réservez ces commentaires pour le débriefe de fin de partie. Bien souvent, il s'est révélé que le joueur était loin d'être mauvais mais comme il se sentait peu à l'aise ou diminué, avait déjà laisser tomber la partie avant de l'avoir commencé.

 

Se préparer pour réussir

 

Une fois que vous avez maîtrisé ces salutations et cette prise de confiance, vous pouvez en tirer parti dès le début. Avant de commencer à déployer vos modèles, prenez 5 minutes pour donner le ton à la partie.

 

Établir une intention commune

 

La première chose que je vais demander à un nouvel adversaire est la suivante : « Quel type de partie veux-tu jouer ? Un jeu détendu ou si vous avez oublié quelque chose d’évident (par exemple un mouvement pour tenir un objectif, un désengagement, etc.) et si le jeu n’a pas progressé jusqu’à la phase suivante, vous pouvez l’entreprendre. Ou un type de jeu stricte, où si vous faites une erreur, c'est difficile, mais c’est de votre faute.

Les deux types de jeu sont aussi valables l'un que l'autre et poser cette question avant de jouer vous permet, à vous et à votre adversaire, de comprendre ce que vous attendez l’un de l’autre. Mon conseil est d'apprendre à jouer dans les deux sens et de suivre ce avec quoi votre adversaire est le plus à l'aise. Personnellement, j'aime les jeux détendus, mais je suis heureux de jouer une partie compétitive, elles sont souvent les plus enrichissantes.

 

Règles de base pour le timing

 

Ici, je tiens à mentionner la manière de jouer une partie ou on mon adversaire "joue la montre". Discutez de vos inquiétudes, réglez les problèmes potentiels avant qu'ils ne se produisent. Je suggérerai un moyen de gérer la façon dont une partie doit se terminer si l’on n’a pas atteint le tour 5. S'il est évident que quelqu'un sera le vainqueur si nous jouons au-delà du temps de jeu, alors ce sera lui qui remportera la victoire finale.

Vous ne vous aider en rien si vous apprenez à ralentir le jeu plutôt que d’apprendre à gagner en moins de 5 tours. La plupart du temps, les gens s'accorderont volontiers pour dire que le slow play est la pire chose (personne ne veut être considéré comme un joueur intentionnellement lent), encore une fois, si vous donnez le ton du jeu depuis le début, vous perdrez moins parce que l’adversaire joue lentement.

Vous pouvez avoir l'impression de ne pas avoir la confiance nécessaire pour le faire. Encore une fois, tout est une question de mentalité. Il n’y a rien de mal à s’assurer que votre adversaire et vous-même êtes sur la même longueur d’onde. Si vous jouez sur les tables les mieux classées, et si vous n’installez pas ces conversations, il y a de fortes chances que votre adversaire le fasse. Assurez-vous de participer et de décider de ce que vous attendez du jeu. Ne vous contentez de subir un jeu qui n’est pas le vôtre.

A ce propos la démocratisation dans les gros tournois de la "clock" tend à diminuer ce stéréotype de joueurs.

 

Présentez votre armée

 

Ensuite, assurez-vous de présenter intégralement votre liste d'armées, en particulier s'il s'agit d'une nouvelle version ou si vous utilisez des unités peu connues. Expliquez les combinaisons possibles, les portées de vos menaces, etc. Donnez la possibilité à votre adversaire de poser des questions. Un exemple me vient en tête: As-tu dans ton armée une unité qui peut effectuer une Frappe en profondeur (FeP) ? Non. Et au T1, il utilise un strata, une relic pour le faire… Alors oui, les unités ne peuvent pas le faire sur le Datasheet, mais il existe d'autre moyen d'y arriver. Je trouve cela détestable si mon adversaire ne le précise pas. Gagner avec des moments de "je t’ai bien eu" est presque aussi mauvais que de gagner parce que vous avez été joué lentement. Vous ne vous améliorerez pas si vous cacher volontairement des informations cruciales aux gens. Attention, je ne dis pas qu'il faut détailler l'ensemble de vos combos et passer en revue la totalité des stratagèmes de votre codex. Mais juste d'expliquer dans l'ensemble votre armée et répondre en toute honnêteté aux questions de votre adversaire du moment.

Un jour, vous vous heurterez à quelqu'un qui est déjà averti de votre combo et vous n'aurez pas appris à jouer avec le fait qu’il connait votre botte secrète. Surtout dans les parties tendues où les décisions les plus petites comptent. Votre adversaire aura désormais plus de chances de rendre la pareille, ce qui réduira les chances de vous faire surprendre.

Concentrez-vous sur l'armée de votre adversaire

Sur ce point, lorsque vous parcourez la liste de vos adversaires, faites attention! Le nombre de fois que j'ai expliqué que mes Custodes étaient équipés de missile et non pas de bolter et qu'ils pouvaient charger via un stata durant le tour adverse et que mon adversaire l'oubliait 20min plus tard, me sidère.

Même si vous utilisez ou avez déjà utilisé cette armée auparavant, parcourez soigneusement leur liste avec eux. Vous pouvez comprendre une règle ou une interaction différemment, vous avez maintenant une chance d'arranger les choses, afin qu'elles ne posent aucun problème plus tard dans le jeu. Posez des questions si vous ne comprenez pas quelque chose. Les principales choses qui me préoccupent sont la portée maximale des pouvoirs psy, des tirs et des mouvements. Très utile lors du déploiement.

 

Maintenant, ne vous planter pas !

 

Chaque unité du jeu a une portée de menace maximale, voire plusieurs. Que ce soit une distance maximale à laquelle ils peuvent se déplacer (déplacer, avancer, charger) pour entrer en mêlée, la distance maximale à laquelle ils peuvent tirer (mouvement, portée de leur attaque), la distance maximale à laquelle ils peuvent lancer leurs psy (portée des sorts, améliorations apportées aux unités, etc.). Celles-ci peuvent toutes être augmentées par des capacités (aura), des relics, des frappes en profondeur, infiltration, compétences spécifiques propres. Beaucoup de combos à surveiller.

Renseignez-vous sur les portées maximales de votre adversaire, mais à quelle distance elle est menaçante quand tout est pris en compte. Cette accumulation de bonus de portée est souvent surprenante.

Marquez vos distances de sécurité avec des dés pour l'endroit où vous pouvez déployer. Dites des choses comme : « Donc, si je me déploie ici, vous ne pourrez pas me tirer dessus avec telle ou telle arme ou je suis hors de portée même en cas d'advance du pouvoir psy XY», ou « Vous allez avoir besoin d'une charge de 10' » pour me charger au tour 1. Je suis toujours choqué par le manque de mesure d'un bon nombre de joueur lors du déploiement, et même après, qui rendent la partie plus facile. Votre meilleure arme lors du déploiement est votre ruban métrique (ok, en pouce) et la communication avec votre adversaire (est-ce que tu vois mon unité avec votre unité Z?). Si votre adversaire est un mode compétition ou peu loquace, faites vous-même ce contrôle et dites-le-lui: "Tu ne me vois pas", il vérifiera et vous quittancera ou non votre allégation et vous permettra de corriger si nécessaire!

En signalant votre intention ici et là tout au long de la partie fera qu’elle se déroulera de manière plus fluide et vous donnera le sentiment de contrôler les événements. Un sentiment de contrôle vous gardera détendu, et vous aidera à prendre de meilleures décisions. De plus ce contrôle permet aussi à moindre mesure d'influencer votre adversaire dans ses propres décisions.

Je ne saurais trop insister sur l’importance du déploiement pour gagner une partie. Si vous n’avez pas oublié ce qui a été dit dans cet article, il est donc important de connaître les portées de menaces et de les prendre en compte lors du déploiement. Je suis sûr à 100% que vos chances de victoire augmenteront.

 

Établissez les règles de la maison

 

Il est également possible de passer en revue toutes les règles internes qui, selon vous, aideront à fluidifier le jeu.

Une de mes préférées est que tous les dés jetés doivent finir à plats sur la table, tous les dés finissant sur un décor ne comptent pas peu importe le résultat et si il est à plat ou non, il touche le décors, je le relance. Je ne suis pas un partisan de lancer des dés sur des dés ou de garder des dés qui sont à moitié penchés après le jet, selon mon expérience, cela conduit à des disputes. Assurez-vous que quelle que soit la décision que vous prenez concernant ces « règles maison », vous vous y tenez! Très tôt dans a partie, je jetterai volontiers un dé dans le décor et le relancerai même s’il s’agit d’un résultat bénéfique, rappelant ce qui avait été convenu quelques minutes auparavant. Soyez cohérent et quand il sera temps que vos adversaires lancent un dé bénéfique dans le décor, vous aurez le droit de demander une relance. Cela se produira plusieurs fois. Soyez tous sur la même longueur d'onde tout au long du match.

Une autre chose que j'essaie d'éviter est l'utilisation de dés « spéciaux » ou « chanceux » pour des jets importants comme la prise d'initiative. Il y a une raison pour qu'ils aient de la chance et ce n'est rien mystique Je suis heureux d'utiliser ces dés spéciaux si je peux également les utiliser moi-même. Si votre adversaire n’est pas satisfait de cela, vous devez vous demander pourquoi ?

Ce ne sont que des exemples, ne vous sentez pas obligé de le faire. Je sais juste que ce sont des problèmes spécifiques dans le passé qui m'ont amené a utilisé ce genre de méthode. L’idée est, abordez les litiges possibles le plus tôt pour éviter le stress plus tard. S'il y a quelque chose d'autre qui vous dérange, mentionnez-le avant que cela ne devienne un problème. Poliment et avec sourire.

 

Rester positif

 

Une des choses que j'ai trouvé très difficile à faire est de ne pas parler de mes mauvais jets de dés. Mais je m'améliore. 40k reste un jeu qui donne la part belle aux jets de dés, il nous faut l'accepter. En 24ans, il m'est arrivé bien souvent d'avoir une mal-moule ahurissante: "une série de 14 jets consécutifs donnant 1, relances incluses…". Ça arrive, râler devient normal mais doit être évité.

Ne mentionnez jamais votre propre malchance, par contre dite le quand vous en avez eu. Ne mentionnez jamais: la chance de votre adversaire (surtout pas murmuré dans un souffle) ou signaler leur malchance. Pourquoi encourager votre adversaire, pourquoi montrer que le jeu vous atteint psychologiquement ? Pourquoi ne pas vous donner du courage ? Gardez ces hormones du stress à distance, gardez l'esprit clair. Gardez cette prise de décision nette !

Le langage corporel est la clé. Vous pouvez vous en sortir un peu, mais il y a tant de façons qui peuvent aider à vous sentir en contrôle simplement en vous maintenant de manière positive. Il existe de nombreuses vidéos intéressantes sur YouTube sur la façon de se tenir et sur l'impact de votre langage corporel sur votre état d'esprit et pas seulement l'inverse.

Ne croisez pas les bras. Ne vous asseyez pas pencher. Ne donnez à votre adversaire aucun indice visuel indiquant que vous êtes dans les cordes !

En vous levant bien droit, posez ces mains sur vos hanches de temps en temps, souriez ou tout du moins restez impassible. La façon dont vous vous portez affecte directement les produits chimiques qui nagent dans votre esprit. Faites-en bon usage !

Lors du dernier gros tournoi en date, l'un de mes adversaire fait une erreur de placement et laisse un espace plus que confortable entre ses unités d'infanterie et ses Lemans Russ, laissant la place à mon assassin pour les engager au càc. C'était le plan initial avant mes jets de dés. Bien entendu, même après relance (double 1), je n'ai pu réussir la charge. La partie était déjà serrée et cette erreur aurait pu retourner la game en ma faveur (15+), le coup a été dur à encaisser mais je ne me suis pas apitoyer et je suis resté concentré. Lors du débriefing de fin de partie, nous en avons discuté et mon adversaire était conscient du fait qu'il avait frôler la catastrophe.

Donner une impression de puissance, restez positif. Tout peut arriver dans 40k. Soyez prêt quand cela arrivera. Plus important encore, ayez la clarté mentale nécessaire pour remarquer quand une opportunité se présente. Plus vous atteignez le sommet, plus les marges d'erreur sont réduites pour gagner vos parties. Nourrissez votre cerveau de la testostérone et ne l'intoxiquer pas avec le stress.

Cela fonctionnera également sur votre adversaire. S'ils vous voient gérer des situations qu’il considère stressante sans sourciller, il sera plus susceptible de s'inquiéter lorsque les choses ne vont pas en sa faveur, "qu'est-ce qu'il sait que je ne sais pas ? ».

 

Amusez-vous 

 

Le plus important: amusez-vous !

Vous venez de lancer 3x 6 et évitez de subir 3d6 de dégâts, Lever le poing en l’air! Je viens de prendre l'initiative, car il n'y avait pas d'autre moyen de revenir dans le match. Réjouissez-vous-en. Souriez à ce sujet même si votre adversaire est un bâtard misérable. Leur plaisir est finalement leur responsabilité après tout. De même, lorsque votre adversaire réussit quelque chose d'exceptionnel, célébrez avec lui. Souriez, riez, évitez le stress.

Ne jurer pas et ne vous plaignez pas au sujet de la chance qui vous a menés jusqu'ici. Cela pourrait très bien être le moment préféré du tournoi pour votre adversaire et celui-ci se retrouverais en face de vous, grimaçant de dépit ? Ajouter du positif, ne détériorez pas le jeu.

Ne vous excusez pas quand les choses vont bien, pourquoi ruiner votre élan mental. Reconnaissez absolument votre chance, mais assurez-vous de l'apprécier. Ne laissez pas votre adversaire vous prendre la tête et vous culpabiliser, car il n'a pas tué un nombre moyen de vos gars et vous avez réussi un combat improbable dans une importante mêlée.

À ce stade, vous aurez remarqué un thème commun. Gardez ces niveaux de stress bas. Rien ne vous aide à maintenir la clarté mentale que de sourire et de rire, rien. C'est un cadeau gratuit, utilisez-le.

 

Plan de bataille

 

Faites-vous une idée du déroulement de la partie, a minima du/des tour(s) en court ou à venir. Etablissez une stratégie globale, une marche à suivre. Ce point est particulièrement important. Si vous vous faites un plan trop précis, celui-ci risque de tomber à l'eau en fonction des actions de votre adversaire. Vous risquez alors de perdre vos moyens et par là-même votre confiance en vous.

Le plus important n'est pas de subir la partie mais de forcer les décisions de votre opposant, de dicter le jeu. Imposer son jeu, forcer l'adversaire à réagir et non pas à agir selon ses plans. C'est à mon sens l'une des clés de la réussite, je ne dis pas victoire, car il arrive souvent que "sauver" des points est une victoire en soit.

 

Compte rendu

 

Après les parties, si vous vous êtes entendus avec votre adversaire, passez du temps à la débriefer. Demandez-leur ce à quoi ils pensaient pendant le déploiement, qu'est-ce que vous auriez pu améliorer ? S'il y a une chose que les wargamers aiment, c'est leur donner une opportunité pour discuter de leur manière de jouer. J’en suis très friand et c'est bénéfique pour tout le monde. La confrontation d'idée est une partie importante de notre jeu. Partagez!

 

Écoute

 

Tirer des leçons de vos erreurs est un moyen infaillible de s’améliorer. Comprendre où sont vos erreurs et pourquoi elles en sont est tout aussi important. Si vous vous apitoyer sur votre chance, votre liste, etc. vous ne serez pas ouvert à l'introspection et ne chercherez pas déceler vos erreurs ainsi qu'à vous améliorer.

 

Réflexion

 

Ne vous contentez pas d'examiner vos défaites. Il est facile de penser plus tard à vos défaites et aux erreurs que vous avez commises. D'après mon expérience, je pensais rarement à mes victoires. J'essaie maintenant d'examiner chaque match de compétition après une épreuve et de passer en revue ce qui aurait pu empêcher une défaite ou gagner une victoire plus sûre. C'est une bonne habitude à prendre.

 

Vous méritez la victoire

 

Enfin, pour ceux qui ne sont pas socialement confiants et en lisant cet article, voit mal comment eux même pourrait le mettre en pratique, donnez-vous du temps, pratiquez ce magnifique hobby, cette passion et gagnez en expérience. Si vous avez lu jusque-là, il y a de fortes chances que vous soyez un wargamer. Vous faites partie d'une communauté incroyable pleine de gens merveilleux. Je ne connais aucun autre groupe de personnes où vous pouvez rencontrer quelqu'un à un tournoi, jouer dans une partie pendant 2 heures et plus tard être invité à rester sur son canapé car il a découvert que vous deviez assister à un tournoi où il vit.

Décidez que vous pouvez gagner, décidez que vous méritez de gagner et que vous gagnerez. Lorsque vous gagnez, profitez-en ! Je le répète souvent: c'est un hobby avant tout, un moment de détente partagé, compétition ou non. Cependant, personne ne joue jamais pour perdre.

Pas mal en effet.

Maintenant je note que Seb passe son temps sur le warfo ! 

De bonnes réflexions a mettre en pratique.

Ha, that was long. Did you write that up yourself? ^^

I definitely agree with the points, it's good advice, and is a big part of why experienced competitive wargamers keep winning against people who do not behave in this way.

Excellent ! Merci de l'avoir déniché! J'apprécie et note a quel point il prend en considération le "mental" bien plus que statistique ou stratégique (en dehors de bien connaître toutes les règles). Au final, je crois que ce qu'il dit est pour tous systèmes de jeux (voir même pas que les jeux).